Noé, c’est un éveil à l’égalité fille/garçon dès le plus jeune âge. Noé interroge la construction de la violence inconsciente qui est inculquée à nos enfants, en particulier à nos garçons. Inspirée par l’essai « Le coût de la virilité » de Lucille Peytavin, Florence Bernad souhaite interroger de manière poétique et ludique, l’envie d’éduquer autrement les enfants, avec la nécessité de sortir du modèle patriarcal et viril.

Incarné par une petite figurine manipulée de manière chorégraphique et marionnettique, Noé s’adresse aux enfants et aux adultes. Écrit à 4 mains par l’autrice Aurélie Namur et la chorégraphe, le texte pour les enfants est diffusé en voix off, et celui pour les adultes est projeté sur le sol de la scène.

La chorégraphe souhaite donner à voir aux enfants un spectacle singulier et poétique en explorant les fondamentaux de l’égalité filles/garçons par le mouvement dansé. Elle désire aussi proposer aux adultes une réflexion sur la recomposition de nos modèles éducatifs.